D’après Houman Modarres, le directeur des produits IP chez Alcatel-Lucent, le CRS-3 n’est qu’une mise à niveau du CRS-1. Cisco a conçu « peut-être un peu de caféine, même pas une bonne tasse de café » a-t-il imagé.Un tour de passe-passe marketingD’autres spécialistes du secteur, qui ne sont pas pour autant des concurrents de Cisco contrairement à Alcatel-Lucent, nous confirment cet avis. « En fait, c'est un tour de passe-passe marketing » nous confie l’un de ces spécialistes.« Le CRS-3 est en réalité le CRS-1 avec upgrade de la switching fabric (les cartes matrices qui gèrent la commutation des paquets entre les différentes cartes de lignes) pour passer de 40Gbps par carte à 100Gbps. »
Côte d'Ivoire:Un regard sur l'actualité des TICs, futur eldorado pour le pays en particulier et en général pour l'Afrique
jeudi 11 mars 2010
L'actualité informatique et multimédia
D’après Houman Modarres, le directeur des produits IP chez Alcatel-Lucent, le CRS-3 n’est qu’une mise à niveau du CRS-1. Cisco a conçu « peut-être un peu de caféine, même pas une bonne tasse de café » a-t-il imagé.Un tour de passe-passe marketingD’autres spécialistes du secteur, qui ne sont pas pour autant des concurrents de Cisco contrairement à Alcatel-Lucent, nous confirment cet avis. « En fait, c'est un tour de passe-passe marketing » nous confie l’un de ces spécialistes.« Le CRS-3 est en réalité le CRS-1 avec upgrade de la switching fabric (les cartes matrices qui gèrent la commutation des paquets entre les différentes cartes de lignes) pour passer de 40Gbps par carte à 100Gbps. »
jeudi 4 mars 2010
La suspension de la chaîne France 24 a été levée
ABIDJAN — La suspension de la diffusion de la chaîne de télévision France 24 en Côte d'Ivoire, décidée le 22 février pour "traitement non professionnel de l'information", a été levée mardi, a annoncé l'organe ivoirien de régulation des médias.
"On a levé la mesure" de suspension, a déclaré à l'AFP Franck Anderson Kouassi, président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), à l'issue d'une réunion de cet organe.
"France 24 doit reprendre demain (mercredi) (...) dès la première heure s'ils sont prêts à remettre le signal", a-t-il indiqué.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale dans la soirée, le CNCA a affirmé que la chaîne avait "procédé à un traitement déséquilibré et non professionnel de l'information" depuis l'annonce le 12 février de la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et du gouvernement par le président Laurent Gbagbo.
Un "émissaire" envoyé par la chaîne auprès du Conseil "s'est engagé à prendre des dispositions pour un traitement plus professionnel de l'information sur la Côte d'Ivoire" et "ces engagements ont été confirmés dans un courrier adressé au CNCA le 26 février 2010 par la direction générale de France 24", ajoute le texte.
La crise politique née de la double dissolution a entraîné dans le pays un regain de tension, marqué par des manifestations parfois violentes de l'opposition et la mort d'au moins sept personnes lors de la répression de protestations par les forces de l'ordre.
Cette crise était en voie de résolution cette semaine, après la mise en place d'une CEI renouvelée et avant l'entrée annoncée de l'opposition dans le gouvernement.
mardi 2 mars 2010
Les coupures électriques paralysent l'activité économique à Abidjan
Ici en Côte d’Ivoire, depuis trois semaines les populations urbaines font l’amère expérience des délestages. Chaque jour les coupures d’électricité s’enchaînent. Le signe d’une dégradation économique plus profonde.
Jamais les vendeurs de bougies et de lampes torches ne se sont aussi bien portés à Abidjan. Pour le reste, toute la population de la capitale économique ivoirienne est affectée par les coupures de courant. Adama raconte le quotidien d’un habitant de Treichville :
« On peut nous couper l’électricité quatre fois par jour. Nous qui avons des appareils électroménagers on prend un coup, car les appareils tombent en panne. Et pour ceux qui travaillent avec l’électricité, comme les réparateurs de téléphones cellulaires, les réparateurs de postes audio, les couturiers, tous ceux qui ne peuvent pas travailler sans électricité, leur rendement baisse… Surtout, les tenanciers de maquis [café typique ivoirien] ne peuvent plus jouer de la musique pour attirer les clients. Ils ne font pas leur recette et voilà, ils prennent un coup. »
Ces délestages résultent principalement du manque d’entretien des centrales et de l’absence d’investissement pour construire de nouvelles infrastructures électriques. Dans une ville où l’on était habitué à l’eau courante et à la lumière, cette situation témoigne d’une dégradation économique qui touche aussi les fonctionnaires