dimanche 15 novembre 2009

Liste électorale provisoire : voici comment la consulter par internet, par sms et par appel


http://www.ceici.org/elections/ci/index.php En plus de l’affichage physique dans les 11.000 Centres de collecte, la Commission Electorale Indépendante qui veut une fluidité de l’opération électorale a décidé d’utiliser la technologie de l’information et de la communication dans le cadre de la consultation de la liste électorale provisoire.
Ainsi, il sera possible de la consulter sur notre site internet qui est www.ceici.org. Il suffit de se connecter sur ce site et d’entrer dans la partie Liste électorale 2009.
Une fois cela fait, il suffit pour le pétitionnaire d’entrer son numéro inscrit sur le récépissé et le tour est joué.
Pour le sms, vous n’avez qu’à envoyer au 98099 par message votre numéro de formulaire ou de récépissé. Une réponse vous est envoyée dans les secondes qui suivent.
En ce qui concerne la consultation par appel, le numéro est le 22 52 95 29. Tout cela sera possible seulement à partir de ce vendredi 13 Novembre 2009, a indiqué le Président de la CEI.

vendredi 6 novembre 2009

LA CYBERGUERRE NE FAIT QUE COMMENCER

Attaques, contre-attaques, opérations de sabotage, espionnage qui ne dit pas son nom... Sur Internet, de nouvelles formes de conflits se développent. Une extension des champs de bataille dans le monde virtuel, que les Etats ne peuvent plus ignorer.


Le bâtiment de crépi ne paie pas de mine. Pourtant, ces deux étages ternes sont sans doute plus essentiels pour la souveraineté de l'Inde que le Taj Mahal. En haut d'un escalier en colimaçon, l'oeil est attiré par une photo jaunie, où des agents du Mossad, les services israéliens de renseignement, tout sourires, sortent d'un cours d'informatique. A l'intérieur, le ronflement des ventilateurs masque mal la chanson de Balasubramanyam, un crooner de Bollywood. Une trentaine d'ados, accrochés à leur clavier, usent de pseudonymes pour subtiliser, auprès de hackers du monde entier, les secrets d'une attaque à venir sur une compagnie aérienne locale, Kingfisher Airlines.

Bienvenue à e2Labs, la première école indienne de lutte contre la piraterie informatique, nichée à Hyderabad, dans le centre du pays. Sur deux étages d'un immeuble érigé dans les années 1950, des experts forment, depuis 2003, au rythme de 250 par an, les jamesbond.com, ceux qui devront répondre du tac au tac aux attaques en ligne. D'ores et déjà, Internet apparaît comme le nouveau champ de bataille planétaire.

Dans les locaux de e2Labs, un centre de formation créé en 2003, près de 250 personnes apprennent, chaque année, à contrer les hackers. Situé à Hyderabad, e2Labs aide le gouvernement indien à se prémunir contre les attaques des pirates, de plus en plus nombreuses.

LA SECURITE SELON GOOGLE

Google Earth, un risque pour la sécurité selon De Crem











Le logiciel Google Earth, qui offre à tout un chacun la possibilité de consulter des photos satellite très précises présente un "risque de sécurité" même si la définition des images est supérieure à 50 centimètres, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

Moins dangereux que des images en temps réel
Des images précises en temps réel - ce qui n'est pas le cas pour Google Earth - présenteraient toutefois un risque plus élevé que des images d'archives, a-t-il précisé en commission de la défense de la Chambre, en réponse à des questions de Patrick De Groote (N-VA) et Bruno Stevenheydens (Vlaams Belang).

M. De Crem (CD&V) a ajouté qu'il avait, dès 2008, demandé à Google Incorporated de brouiller les images des cantonnements utilisés par l'armée belge lors d'opérations à l'étranger. Il a également établi une liste de 146 installations militaires en Belgique pour lesquelles la Défense demande à Google Earth de n'offrir que des images d'une résolution de 50 cm au maximum.

Interdire les photos d'installations militaires
Il a rappelé qu'un groupe de travail interministériel avait été mis sur pied à son initiative en 2008. Le Service d'appui juridique et de médiation de la Défense élabore un avant-projet de loi rendant punissable la diffusion de photos aériennes et satellite d'installations militaires sans autorisation.

Avec l'autorisation du ministre de l'Intérieur, cette interdiction pourrait être étendue à des sites civils, comme des centrales nucléaires. Le ministre a toutefois regretté qu'il n'existe au sein de l'OTAN "aucune unanimité" sur les risques que présentent des services comme Google Earth ou Bing Maps. (belga/th) SOURCE http://www.7sur7.be

UNE VIDEO SUR LES 12 ANS DE GOOGLE

Une présentation vidéo de Google (par des thésards de l'Université de Sciences appliquées d'Ulm, Allemagne) en 3 minutes concernant le pouvoir de Google et essentiellement : Comment le moteur de Mo...


dimanche 1 novembre 2009

LA MONDIALISATION : Les adresses Web s'ouvrent aux alphabets du monde

Quarante ans après la création du Web, l'organisme international en charge de la gestion d'Internet, l'Icann, a décidé d'accepter le dépôt de noms de domaine rédigés avec des alphabets arabe, chinois, ou russe, et ce à partir du 16 novembre.

domaine sur Internet, a annoncé, ce vendredi, que ceux-ci pourront dorénavant être écrits et créés avec des caractères arabes, chinois ou russes, et non plus uniquement avec un alphabet latin comme depuis la date de création du Web il y a 40 ans.

"Ce n'est que le premier pas, mais c'est un mouvement historique vers l'internationalisation d'Internet", se réjouit le président de l'Icann, Rod Beckstrom, depuis Séoul où l'organisme s'est déplacé pour une conférence de six jours.

1,6 milliard d'utilisateurs

Internet compte aujourd'hui 1,6 milliard d'utilisateurs, mais plus de la moitié ne parlent pas une langue basée sur un alphabet en caractères romains, selon l'organisme. Mais désormais'"Internet appartient à tout le monde", indifféremment du langage.

En test depuis 2007, ce changement censé faciliter l'utilisation pour les internautes non-anglophones devrait être opérationnel vers le milieu de 2010. Dès le 16 novembre, les nouveaux noms de domaine en caractères non latins pourront être déposés.

"Extraordinairement compliqué"

"Il faut comprendre combien cette internationalisation est extraordinairement compliquée au niveau technique", a avoué Dengate Thrush, en charge du dossier à l'Icann.

Si l'organisation juge cette évolution nécessaire, la complexité ajoutée est pointée du doigt par plusieurs experts en sécurité, qui réclament la correction des faiblesses actuelles avant l'élargissement à d'autres alphabets.

Longtemps critiquée pour ses liens étroits avec Washington, l'organisation à but non lucratif a gagné, début octobre, davantage d'indépendance face au département du Commerce américain, suite à la signature le 30 septembre de nouveaux accords permettant une gouvernance internationale. Une petite révolution pour l'Icann, saluée notamment par la Commission européenne, ainsi que plusieurs personnalités dont Eric Schmidt, PDG de Google, ou Vint Cerf, reconnu co-inventeur d'Internet.

A Séoul, les membres de l'Icann doivent également discuter des nouvelles extensions personnalisables des noms de domaines.

Internet : retour sur 40 ans d'innovation technologique

Basé à l'origine sur le protocole NCP, le réseau des réseaux a connu plusieurs évolutions technologiques majeures qui lui ont permis de se développer. TCP/IP et DNS font partie de ses protocoles fondateurs.
Le 29 octobre 1969, Leonard Kleinrock de l'université d'UCLA est parvenu à envoyer via un réseau informatique un premier message historique un ordinateur distant situé au Stanford Research Institute.

Composé de seulement deux lettres (lo) par rapport au message initial qui en comportait 3 (log), celui du professeur Kleinrock a en effet été écourté en raison d'un bug. Mais l'essentiel était là, cristallisant l'une des innovations technologiques majeures du XXème siècle.

A l'origine, ce réseau informatique distant était uniquement utilisé à des fins de communication entre universitaires avant d'être ensuite ouvert au plus grand nombre. Le premier équipement réseau fondamental permettant la diffusion de texte d'un ordinateur à un autre n'est autre que le modem (modulation-démodulation).

A cette époque, 4 modèles de type IMP (Interface Message Processor) sont répartis entre différents laboratoires de recherche dont les travaux sont financés par un département de la Défense américaine, Arpa. Un nom qui sera directement repris pour qualifier ce réseau en Arpanet, qui servira également à des fins de communication militaire.
TCP a été conçu par Robert Kahn et Vinton Gray Cerf, considéré comme le père de l'Internet moderne

Le protocole de communication réseau utilisé par Arpanet, NCP, finit toutefois par montrer ses limites. Les chercheurs américains tentent alors d'en mettre au point un nouveau, plus fiable, et surtout qui permette d'adresser d'autres hôtes que ceux faisant partis du réseau Arpanet.

C'est ainsi que le protocole NCP voit arriver son successeur en 1974 : le TCP, conçu par Robert Kahn en collaboration avec Vinton Gray Cerf, considéré par beaucoup comme le père de l'Internet moderne. Permettant d'assurer parfaitement le transfert de fichiers à des hôtes extérieurs au réseau Arpanet, TCP a constitué une étape charnière dans le développement du réseau des réseaux.

Jusqu'au début des années 80, l'Internet repose certes sur une technologie de plus en plus mature mais est encore loin de répondre aux promesses initiales de ses concepteurs : à savoir une utilisation mondiale avec des échanges d'informations sur des ordinateurs répartis aux 4 coins du globe.

Traduire une adresse IP composée de chiffres en lettres : un challenge relevé par le protocole DNS

La création du DNS (Domain Name System) en 1982 répond à cette nouvelle problématique. En permettant de traduire une adresse IP exclusivement composée de chiffres en lettres, DNS a apporté plus de lisibilité, plus de simplicité, plus d'accessibilité. Plus seulement pour échanger des données entre ordinateurs distants mais pour accéder à des sites disponibles pour tous les ordinateurs connectés au réseau. C'est l'apparition de TCP/IP.

Au fil du temps, d'autres protocoles auront vu le jour dont HTTPS (une version sécurisé de http), SMTP, IMAP et POP3 (pour le courrier électronique) ou encore IRC (messagerie instantanée), SSL et TLS (transactions sécurisées), UDP (couche transport du TCP et du modèle OSI), etc.

Une autre évolution technologique majeure de l'Internet est à mettre au crédit du Cern et de l'un de ses chercheurs, Tim Berners-Lee, qui a mis au point en 1990 un système de navigation hypertexte, le protocole HTTP (Hyper Text Tranfer Protocol). Un protocole qui constitue l'acte fondateur du World Wide Web.

Tunisie - Secteur des TICs : des chiffres et des faits


Il y a cinq ans, la contribution du secteur des technologies de la communication dans le PIB était de 5,9%. Elle a évolué depuis. Elle en est à 10% actuellement. Ce boom ne tardera pas à remodeler la Tunisie de demain. Le secteur détient une occasion historique de mettre en place les conditions indispensables pour engager un processus irréversible de développement social et économique. L’expérience de certains pays émergents, tels que l’Inde et la Chine, a démontré que seul les TIC ont été épargné des affres de la crise économique et financière internationale. Les résultats probants enregistrés, notamment en matière de modernisation de l’infrastructure, témoignent de la détermination de la Tunisie à attribuer à ce secteur le statut de locomotive du développement durable.

Le tableau de bord stratégique du secteur des TIC affiche une nette amélioration au niveau de la modernisation et du développement de l’infrastructure de base. La Tunisie demeure à la pointe du progrès en la matière. Pilier fondamental d’un secteur qualifié de dynamique et en perpétuelle évolution, les efforts consentis en matière de modernisation bougent même au diapason des standards internationaux.
Ainsi, la densité téléphonique a dépassé l’objectif de 80 abonnés pour 100 habitants. Elle a atteint même 98.8 lignes pour 100 habitants, soit une densité parmi les plus élevées en Afrique. La Tunisie est également connectée aux réseaux internationaux de télécommunication, grâce au projet de câble sous marin "SEAMEWE4". Un autre réseau de très haut débit, baptisé "Keltra", reliant la Tunisie à l’Italie est en cours de réalisation.

Ces résultats ont permis à la Tunisie de devenir un hub international, conformément à une démarche réaliste et pragmatique visant à rendre ce pays, aux ressources naturelles très limitées, un pôle régional des activités innovantes, ayant les TIC pour fondement. C’est dans cet ordre d’idées que la modernisation de l’infrastructure des télécommunications a été conjuguée à une amélioration de la concurrence et de l’offre du haut débit.
Une troisième licence de télécommunications a été attribuée au consortium Divona-Telecom-Orange pour mettre en place et exploiter un réseau de télécommunications fixe, Internet ainsi que de la téléphonie mobile de deuxième et troisième générations. L’entrée du troisième opérateur, prévue début 2010, aura pour conséquence l’amélioration des services Internet à haut débit, notamment, ceux destinés aux entreprises.

Un programme ambitieux consiste à atteindre la vitesse de croisière du haut débit. Il permettra de connecter les entreprises économiques et les établissements administratifs aux réseaux de télécommunications modernes en fibres optiques. Le programme compte actuellement 300 zones industrielles et de services pour une enveloppe globale de 120 MDT. Il fera bénéficier plus de 1600 entreprises des bienfaits du haut débit. Pareillement, 14 zones industrielles sont programmées pour être raccordées par fibre optique avant la fin de 2009. D’autres régions profiteront de la même technologie notamment les gouvernorats de Gafsa, Kasserine et Kairouan.
S'agissant de l'amélioration du climat d'investissement en Tunisie, le Protocole de réseau de transmission rapide (MPLS) - un éventail de services sécurisés pour l'entreprise - est entré en activité en 2008, pouvant assurer un haut débit dépassant 100 mbits/seconde et répondre aux besoins des entreprises bancaires et des sociétés commerciales et industrielles.

La Tunisie numérique est devenue un fait concret. L’infrastructure de télécommunications a été modernisée et déployée dans les zones résidentielles. Diverses technologies filaires et radio (VSAT, ADSL, WIMAX,…) ont été exploitées pour couvrir tout le territoire national. A titre d’exemple, le réseau ADSL a été déployé dans tous les gouvernorats. La capacité actuelle du réseau est de 430.000 ports ADSL, à fin août 2009.
Le nombre des abonnées a atteint 302.100, à la fin du mois d’août 2009. Cette évolution trouve son explication dans les réductions soutenus sur les tarifs. Ainsi la redevance mensuelle a été réduite de 56% en l’espace de deux ans seulement. Elle de l’ordre de 30 DT actuellement.

Concernant le développement de l’utilisation de l’informatique, le parc informatique en Tunisie a connu une progression de 30% pour atteindre 1.110.000 unités en août 2009, soit 10,7% PC pour 100 habitants. L’objectif du programme présidentiel, en matière d’équipement des ménages en ordinateurs, se trouve ainsi dépassé. Il visait à atteindre un million de PC d’ici fin 2009.
S’agissant du développement entrepreneurial, les activités du pôle El Ghazala ont été consolidées. 12 entreprises supplémentaires ont été hébergées en 2009. Le nombre total des entreprises a été porté ainsi à 82, employant plus de 1.600 ingénieurs et cadres.

Les travaux d’extension du pôle El Ghazala sont en cours. Ils consistent à doter le pôle d’espaces supplémentaires aménagés sur une superficie de 100.000 mètres carrées aux gouvernorats de la Manouba et de l’Ariana. Le coût global de ces travaux est estimé à 100 MDT.
"Les cyberparcs au service du développement régional", c’est sous cette étiquette que l’année 2009 a vu une prolifération de ces projets répartis sur tout le territoire national. Le cyberparc de Tozeur est entré en phase d’exploitation au mois de septembre. La Tunisie compte un réseau de 7 cyberparcs actuellement en exploitation dans les régions du Kef, de Siliana, de Monastir, de Kasserine, de Gafsa, de Kairouan et de Sousse. Ils abritent 57 entreprises, offrant plus de 608 emplois. Les constructions des cyberparcs de Kébili et Tataouine ont été achevées. D’autres projets à l’intérieur du pays (Médenine, Zaghouan, Béja, Jendouba et Sidi Bouzid) connaissent un avancement accéléré. Ils seront opérationnels d’ici la fin de 2009.

Les centres d’appels qui absorbent une grande partie des demandes d’emploi ont enregistré également une nette évolution. 219 centres sont en exercice, offrant environ 17.500 postes d’emploi, surtout pour les titulaires des diplômes universitaires. La stratégie adoptée mise désormais sur la décentralisation de ces centres pour toucher les régions de l’intérieur.
La liste des réalisations est loin d’être exhaustive. Ce qui est sûr, l’essor qu’a connu le secteur des TIC a permis d’attirer les investissements étrangers. La plupart des grandes sociétés internationales dans le domaine de l’industrie des logiciels et les services électroniques ont opté pour le site tunisien. Microsoft, Cisco, Sagem, HP, LG Electronics et d’autres encore ont choisi la Tunisie pour y exercer leurs activités destinées aux marchés étrangers, tout en recourant au capital humain tunisien.

Question d’attractivité ? Plutôt une reconnaissance du potentiel innovateur que renferme la Tunisie. Une Tunisie numérique qui se projette dans le futur.