Côte d'Ivoire:Un regard sur l'actualité des TICs, futur eldorado pour le pays en particulier et en général pour l'Afrique
jeudi 25 août 2011
Collaboration AIP-RTI : Bientôt la signature d’un nouveau contrat
samedi 13 août 2011
Voila la nouvelle version de la RTI la télévision nationale : Du neuf avec du vieux ?
Fracture Numérique : Orange et Google s'associent pour développer l'internet mobile en Afrique
Les groupes français et américain ont signé mercredi un partenariat stratégique afin de proposer à leurs clients africains les services de Google en utilisant les infrastructures de téléphonie d’Orange.
Avec 60 millions de clients en Afrique, Orange continue de se développer sur ce marché. L’entreprise de télécommunication française a signé un partenariat avec Google. Leur objectif : « faciliter le lancement des services innovants proposés par Google partout en Afrique en utilisant l'infrastructure SMS d'Orange », indique un communiqué des deux groupes.
En étendant l’accès à l’internet mobile, cette association devrait contribuer à réduire la fracture numérique sur le continent.
Le principe de cet accord consiste à utiliser la technologie SMS qui fonctionne sur l’ensemble des réseaux mobiles (y compris GSM), permettant ainsi aux clients mobile d’Orange d’accéder à des services internet jusque-là réservés aux utilisateurs de smartphones et de l’internet haut débit (via les réseaux 3G, CDMA ou WiMax). Il offre aux clients d’Orange « la possibilité d'utiliser les services de Google pour rester en contact via SMS » ajoute le communiqué.
Le service « Gmail SMS chat » étendu
« Les clients mobile en Afrique bénéficieront d’un large éventail de services tels que "Gmail SMS Chat", un service de "chat" (discussion) en temps réel par SMS », ont expliqué les deux entreprises.
Ce service, déjà présent au Sénégal, en Ouganda et au Kenya, sera proposé dans les prochains mois aux clients d’Orange au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée. Il sera également testé en Égypte pour les clients de l’opérateur Mobinil. À plus long terme, c’est tout le réseau Orange en Afrique et au Moyen-Orient qui devrait profiter de ce partenariat.
Google et Orange disent chercher maintenant à étendre leur offre à d'autres services.
(Avec AFP)
Source: Jeuneafrique.com
mardi 12 juillet 2011
Rencontre Ministre de la Poste et des TIC – Opérateurs de Téléphonie : M. Bruno Nabagné Koné : « l’Etat sera à vos côtés »
Le lundi 11 juillet 2011, à son Cabinet sis au 21ème étage de l’Immeuble du Postel 2001, le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Bruno Nabagné KONE, a eu une séance de travail avec l’Union Nationale des Entreprises de Télécommunication (UNETEL).
La délégation de l’UNETEL, conduite par son P.C.A, M. Loukou K. Michel, était composée des Directeurs Généraux des entreprises de Téléphonie de la place.
Au nom de l’Union, le Président a exprimé la fierté de l’ensemble des opérateurs du secteur, qui se sentent très honorés par la nomination d’un des leurs à la tête de ce département hautement stratégique pour la relance de l’économie nationale.
Les opérateurs ont alors profité de cette première rencontre, vite transformée en une véritable séance de travail pratique, pour égrener un chapelet de préoccupations et de suggestions.
En effet, selon les visiteurs du Ministre, le secteur des télécommunications a été l’un des plus sinistrés de la crise post électorale « avec une perte cumulée de plus de 100 milliards de francs CFA ». A cela il faut ajouter la trop forte pression fiscale exercée sur eux malgré cette situation.
Au titre des suggestions, l’UNETEL a souhaité l’élaboration rapide d’une politique générale de l’Etat permettant un développement harmonieux du secteur, notamment, une politique efficace de formation des cadres pour assurer la relève de l’expertise au niveau du secteur et la question de l’identification des abonnés des services de téléphonie.
Les opérateurs ont également souhaité que l’Etat engage les reformes nécessaires pour permettre que les ressources logées au Fonds National des Télécommunications (FNT), servent effectivement au développement du secteur au profit des populations et la mise en place d’un cadre juridique cohérent en harmonie avec les évolutions technologiques et les textes communautaires (CEDEAO et UEMOA).
En réponse, le Ministre Bruno KONE, a réitéré la compassion de l’Etat et la disposition du gouvernement à aider toutes les entreprises pour une reprise rapide des activités économiques. Il en veut pour preuve les avantages fiscaux accordés par l’annexe fiscale 2011, pour leur permettre de compenser au moins en partie, les lourdes pertes subies.
Il les a enfin rassurés sur sa disponibilité à travailler avec eux sur toutes les questions soulevées dans « l’intérêt bien compris des opérateurs et de l’Etat de Côte d’Ivoire »
lundi 4 juillet 2011
Grand-Bassam: Le ministre de la Poste et des TIC visite le VITIB
Le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Koné Nabagné Bruno a visité vendredi le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie(VITIB) de Grand-Bassam.
Selon un communiqué du ministère, M. Koné, quoique déçu du peu de résultats obtenus jusque-là par le VITIB, a appelé à une redynamisation de ce centre de technologie qui peut être pour la Côte d’Ivoire un puissant outil de développement.
« Tout est réuni actuellement pour en faire une véritable vitrine des TIC en Côte d’Ivoire », a fait remarquer Koné Bruno, au fait des ambitions placées dans le VITIB parce qu’ayant pris part à sa création. Il a estimé qu’il faut se donner les moyens pour aller de l’avant.
Le VITIB a démarré ses activités en 2008. Il est conçu comme une zone franche spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication et la biotechnologie dont les objectifs sont de créer des emplois, promouvoir l’exportation, réduire la fracture numérique, attirer les investissements directs, promouvoir le transfert des technologies et promouvoir la création de PME nationales performantes et promouvoir la recherche appliquée et motiver les chercheurs.
Depuis sa mise en place, une cinquantaine d’entreprises ont reçu leur agrément. Actuellement installé sur un site de 60 hectares dont 30 bâtis, le VITIB compte se développer sur une surface de 680 hectares qui ont été mis à sa disposition par l’Etat ivoirien.
(AIP)
jeudi 30 juin 2011
Télécommunication ATCI : Les défis qui attendent Arthur Aloco
Nommé en remplacement de M. Kla Sylvanus, l’ex-directeur des affaires juridiques et de la réglementation de Côte d’Ivoire Télécom Arthur Kouassi Aloco est le nouveau patron de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI). Au-delà de cette promotion, de grands défis attendent le nouveau directeur général de cette structure, afin de satisfaire les consommateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire.
Nul n’ignore ce que représente le secteur des télécommunications dans l’économie ivoirienne. Depuis plusieurs années, ce secteur attend toujours sa redynamisation face aux besoins de plus en plus croissants des usagers, tant dans la téléphonie mobile que dans le téléphone fixe. La libéralisation a favorisé l’émergence de nouvelles entreprises de téléphonies, notamment dans le secteur de la téléphonie mobile, qui est régulé par l’Agence de télécommunication de Côte d’Ivoire (ATCI). Placée sous la tutelle du ministère de la Poste et des nouvelles technologies de la communication et de l’information, l’ATCI a été créée pour mettre de l’ordre en matière de télécommunication en Côte d’Ivoire. Une tâche délicate quand on sait les besoins des Ivoiriens dans ce domaine. Arthur Kouassi Aloco a donc du pain sur la planche, car beaucoup de défis l’attendent dans sa mission, entre autres, l’identification des usagers des télécommunications en Côte d’Ivoire et l’assainissement de ce secteur.
L’identification des abonnés des télécommunications, une priorité
L’ancien Dg de l’ATCI a initié une procédure d’identification de tous les abonnés des compagnies de téléphonies mobiles en Côte d’Ivoire qui a du mal à s’appliquer sur le terrain. L’administration étant une continuité, le nouveau patron de l’ATCI doit poursuivre cette vaste action, afin de mettre fin à l’anarchie qui règne. Arthur Aloco devra veiller à ce que les prescriptions du Président de la République soient respectées par les opérateurs de téléphonie mobile. La possession d’une puce de téléphone portable doit se faire selon une procédure bien précise et comprise par tous, comme c’est le cas dans la plupart du monde. Cela devra être pratiquée en Côte d’Ivoire, dans la mesure où il est possible, à partir d’un simple téléphone portable, d’élaborer, planifier et mettre à exécution des actions malveillantes. Surtout que c’est à partir des appels émis d’un téléphone portable depuis son bunker que les USA ont pu mettre la main sur Ben Laden. L’on se souvient que durant la crise postélectorale, les SMS avaient été interdits, les suspicions étant alors très grandes. A côté des menaces contre la sûreté de l’Etat, des individus de mauvais alois sont passés maîtres dans l’arnaque à travers Internet. Ces arnaqueurs VIP et autres brouteurs causent d’énormes désagréments aux utilisateurs des technologies de l’information et des télécommunications, au nez et à la barbe des autorités.
Assainir le secteur des télécommunications
Il s’agira donc pour le directeur général de l’ATCI, conformément au souhait du Président Alassane Ouattara, du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, et du ministre Koné Bruno d’assainir le milieu, surtout que les usagers ne sont pas au bout de leurs peines, en matière de qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie. « Il arrive souvent que j’ai des difficultés pour émettre des appels, quand bien même il y a du crédit dans mon téléphone », explique Y. Léandre, qui ajoute que les tarifs fluctuent à tout bout de champ. « Mes numéros complices étaient facturés à 35 FCFA. Mais depuis cette semaine, on me facture à 99 FCFA la minute ». Les interférences, la difficulté pour les usagers de certaines communes d’avoir accès aux offres des entreprises de téléphonie sont aussi récurrentes et K. A en fait les frais. « La connexion à Internet est difficile dans certains quartiers d’Abidjan, notamment à Yopougon où je suis », révèle-t-il. Cela s’explique en partie par le fait que les pylônes dans certains quartiers du district d’Abidjan ont subi d’importants dégâts durant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Il revient donc au patron de l’ATCI, de veiller à ce que les installations des entreprises de téléphonie soient réhabilitées, afin d’offrir des services de qualité aux usagers qui attendent que Arthur Aloco soit à la hauteur de la tâche qui est sienne et dans le strict respect de ses prérogatives. Mission difficile certes, mais pas impossible pour qui connaît Arthur Aloco. Anciennement directeur juridique et de la réglementation à Côte d’Ivoire-Telecom, Arthur Kouassi Aloco a formé avec Koné Bruno, l’ex-directeur général de Côte d’Ivoire-Telecom, le tandem qui a pu booster et rehausser l’image de cette entreprise. Aujourd’hui encore, Koné Bruno et Arthur Alloco se retrouvent, le premier, en tant que ministre des Postes et des NTIC dans le gouvernement du Président Ouattara et le second à la tête de l’ATCI. Les Ivoiriens espèrent vivement que ce tandem va redynamiser le secteur des télécoms.
Dosso Villard et Olivier Dion
Source: L'’Intelligent d’Abidjan
mercredi 29 juin 2011
Télécommunications en Côte d'Ivoire
Les Tics Un phénomène
Selon l’Encyclopédie WikipediA en dépit de la crise, le secteur des télécommunications a généré plus de 1000 milliards de f cfa ces dernières années en Côte d'Ivoire. Il a permis, au plus fort de cette crise, à 3 millions de personnes de communiquer entre elles. Depuis 2006, les réseaux télécoms du pays offrent des accès à Internet aux ivoiriens. Et aujourd'hui, le taux de couverture nationale avoisine les 60%. Une performance que Michel Loukou Kouadio, le président de l'Unetel (Union Nationale des Entreprises de Côte d'Ivoire) a brandie avec un brin de fierté ce matin à l'hôtel Ivoire.
C'était à l'occasion de la 8è édition des Journées Nationales des Technologies de l'Information et de la Communication- JNTIC 2007 , dont le thème central cette année est Connecter les jeunes: les possibilités offertes par les NTIC. La cérémonie d'ouverture a été rehaussée de la présence distinguée du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro. Mais aussi de celle du Secrétaire de l'Union Internationale des Télécommunications, le malien Hamadoun Toure, dont c'est la première visite officielle en Afrique depuis son élection à la tête de cette prestigieuse institution onusienne.
En sa qualité de ministre chargé des NTIC et maître d'oeuvre des présentes journées, Hamed Bakayoko, intervenant à la tribune, a davantage mis en exergue les performances énoncées plus haut par le président de l'Unetel. Aussi, ces dernières années , on assiste à une croissance d'une autre manière de communiquer c'est-à-dire la téléphonie sur IP (transmission de voix et données par IP ou encore VOIP)c'est en ce sens que nous assistons à l'avènement de la structure dénommée MOBILE+ (opérateur marketing) pour dynamiser ce secteur qui était longtemps plongé dans l'informel.
Les Chiffres
Ainsi, lui, en 2003, quatre entreprises du secteur des télécoms dont une de mobile ont réalisé un chiffre d'affaires de 305 milliards de f cfa avec environ 1,5 million d'abonnés. En 2007, l'on y dénombre près de 4,5 millions d'abonnés (soit un taux de progression de 200%) et un chiffre d'affaires de 450 milliards. A fin 2006,la Côte d'Ivoire compte environ 400.000 internautes. Des chiffres qui ont fait dire au ministre Hamed Bakayoko que le secteur des télécoms est le secteur qui a actuellement le plus fort taux de croissance en termes de PIB en Côte d'Ivoire.
Le développement des TIC est donc réel et prometteur en Côte d'Ivoire. Pourvu qu'il soit soutenu par une volonté politique. C'est pour quoi, le ministre des NTIC a invité son patron, le Premier ministre Guillaume Soro, à prendre le leadership de la révolution numérique en Côte d'Ivoire.
samedi 25 juin 2011
Bruno Koné Nagbané, ministre de la Poste et des TIC visite le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG)
M. Bruno Koné Nagbané, ministre de la Poste et des technologies de l’Information et de la Communication (PTIC) a effectué une visite de travail, le vendredi 24 juin 2011, au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG). Il s’agissait pour lui de voir comment améliorer la gouvernance et faciliter la communication au niveau du Gouvernement.
D’entrée, M. Bruno Koné a indiqué que la mission qui lui a été assignée consiste à porter la voix du Gouvernement dans un contexte difficile de tension et de sortie de crise ; un contexte de méfiance. Son objectif est donc de rassurer les Ivoiriens. En les rassurant, les réconcilier pour obtenir la paix et les mettre au travail, pour revenir à une Côte d’Ivoire prospère, qui sera au-devant de l’économie ouest-africaine. Il a constaté une synergie entre l’action du Porte-parole du Gouvernement qu’il est et l’action du CICG.
A sa suite, Mme Anne-Marie Konan-Payne a présenté le CICG et rappelé ses missions. Elle a expliqué la vision politique de cette structure, à savoir aider l’Etat dans son devoir de rendre accessible l’information à tout citoyen quel qu’il soit. Elle a souhaité un renforcement du cadre institutionnel de l’information gouvernementale et l’intégration de la fonction Communication dans l’administration publique.
M. Bruno Koné s’est dit très impressionné par les possibilités du CICG qu’il compte utiliser dans le cadre de ses missions, afin de mettre en avant les actions du Gouvernement.
vendredi 24 juin 2011
Le Scoop de la semaine: La page Facebook '' Moov'In '' n'appartient pas à Moov CI !
Qui est derrière la page Facebook Moov’In Côte d’Ivoire ?...Une page qui parmi toutes les pages officielles dédiées aux Opérateurs Mobiles ivoiriens, celle-ci bat le record en terme de fans. Vous pensiez que le département Marketing de Moov était à l’initiative de la page Moov’In ?...Bah non ! Car derrière cette page dynamique, se ‘’cache’’ un jeune étudiant et tech-entrepreneur, assisté de quelque uns de ses amis…Ils réussissent là où la plupart des Opérateurs Mobiles continuent de se planter: entretenir et maintenir le contact permanent avec leur communauté sur les réseaux sociaux tels que Facebook...et c'est peu de le dire. L'Actu Web d'Edith vous offre le scoop!
Entrevue choc avec le jeune et brillant Wilfried Toussiné Akakpo, créateur et administrateur de la page Moov’In Côte d’Ivoire.
1. Depuis quand as-tu crée cette page ?
Franchement je ne me rappelle pas..mais je pense que ça doit être au début de l'année 2010. Mais tout compte fait la page doit avoir déjà 1an d'existence....suite
jeudi 23 juin 2011
Google dépasse le chiffre symbolique du milliard de visiteurs
Google a totalisé pour la première fois plus de 1 milliard de visiteurs uniques adultes dans le monde en mai, selon des chiffres publiés, mardi 21 juin, par le cabinet ComScore. Avec 1,009 milliard de visiteurs, le moteur de recherche et ses sites YouTube (vidéos), Orkut (réseau social) et Gmail (messagerie électronique), entre autres, devancent les sites de Microsoft (905 millions de visiteurs), le réseau social Facebook (713 millions) ainsi que Yahoo! (689 millions).
Les chiffres de ComScore montrent que Google a eu la progression la plus modérée parmi ces quatre géants : en un an, sa fréquentation a progressé de 8,4 %, contre 14,75 % pour celle des sites de Microsoft et 10,8 % pour Yahoo!. Facebook a bondi, pour sa part, de 30,2 %.
Ce dernier est, en outre, champion du temps passé sur le Net, totalisant 12,7 % des minutes sur le Web en mai 2011, contre 10,4 % pour les sites Microsoft et 10,1 % pour les sites Google – un chiffre tiré vers le haut par YouTube, notamment. Yahoo! affiche seulement 4,8 %. Les chiffres de ComScore révèlent que Facebook est devenu champion du temps passé sur le Web en janvier.
dimanche 19 juin 2011
Vers la création d'un Ministère de la Communication en Côte d'Ivoire? #civ2010 #médias #radio #web
Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la ... Bruno Nabagné KONE
vendredi 10 juin 2011
Le Cicg initie les journalistes à l'utilisation optimale du portail du gouvernement de Côte d’Ivoire
Tel est l'objectif que s'est assigné le Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG).
Cette structure qui a la charge de porter l'information du gouvernement au public a initié des séances de formation à l'endroit des journalistes des divers organes de presse, dans ses locaux sis à Abidjan- Plateau.
Ces sessions pratiques de deux heures chacune, ont pour objet de permettre ainsi aux différents groupes de journalistes qui ont suivi cette formation aujourd'hui et pour ceux qui la suivront demain, d'utiliser efficacement ce portail.
La spécificité de ce site portail est qu'une salle de presse virtuelle y est dédiée aux journalistes afin de leur faciliter le suivi et la couverture de l'activité du gouvernement.
Cet atelier enrichissant à plus d'un titre a été animé par MM. Yapi Apollinaire et Christian Roland, respectivement chargé des relations presse et responsable du département Internet et multimédia de cette structure.
Les apprenants ont eu l'occasion de surfer dans cette salle de presse afin de s'imprégner de toutes les options qu'elle propose.
Le CICG entend ainsi à travers ce projet de présentation, renforcer les capacités des journalistes dans l'optique d'échanger et former une plateforme interactive entre la presse et le gouvernement.
(Source : Fraternité Matin)
lundi 21 février 2011
Internet en Afrique : la fin du désert numérique ?
Pendant des années, l'Afrique n'a eu qu'un lien très ténu avec Internet : un seul câble sous-marin, le South Atlantic 3 (SAT-3), reliait le sud de l'Europe à l'ouest du continent africain. Sept ans plus tard, de nombreux projets ont été lancés, avec la promesse d'une augmentation significative des débits pour les usagers. Depuis 2009, le câble de fibre optique Eastern Africa Submarine Cable System (EASSy), long de 10 000 kilomètres, alimente la côte est africaine. Et deux gros projets, le Globacom-1 et le MainOne, desservent désormais l'ouest du continent, jusqu'à Lagos, au Nigeria. D'autres, comme le West African Cable System (WACS) ou l'Africa Coast to Europe (ACE), devraient également être opérationnels en 2012.
"Depuis 2009, le paysage de la connexion du continent au reste du monde est en train de changer radicalement, à tel point que l'on se demande si on ne passe pas d'un extrême à l'autre, d'une situation de pénurie à une situation de surcapacité en ce qui concerne les câbles à fibre optique", analyse Annie Chéneau-Loquay, directrice de recherche au CNRS, dans une étude intitulée L'Afrique au seuil de la révolution des télécommunications.
Les projets de câbles Internet sur le continent africain.Manypossibilities.net
La somme totale des débits disponible va en effet passer de 340 gigabits par seconde à plus de 20 térabits par seconde, soit soixante fois plus. "L'Afrique a toujours été sevrée en débit, en raison du manque d'infrastructure adéquate. La plupart des communications se faisaient par connexions satellitaires extrêmement onéreuses, et le fait que SAT-3 était le seul câble sous-marin en place faisait que les prix de bande passante sont restés très élevés", estime Boubakar Barry, enseignant-chercheur à l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (Sénégal).
L'augmentation du nombre de câbles en Afrique se traduit logiquement par une hausse des investissements dans la région. Pour financer tous ces récents projets, plus de 2,6 milliards de dollars (1,95 milliard d'euros) vont ou ont été investis, essentiellement par des opérateurs de télécommunications. C'est le cas, par exemple, de l'ACE, un projet de 700 millions de dollars (530 millions d'euros) notamment financé par un consortium mené par France Télécom Orange et comprenant plusieurs de ses filiales africaines. Propriété d'un consortium incluant des banques nigérianes et des investisseurs sud-africains, le MainOne, qui ne compte aucun opérateur parmi ses investisseurs, fait pour sa part figure d'exception.
Mais ces nouveaux liens et ces récents investissements résorbent-ils la fracture numérique africaine ? De l'explosion d'Internet à la fin des années 1990 à nos jours, l'Afrique accuse toujours un important retard par rapport aux autres continents. L'Union internationale des télécommunications (UIT), l'agence spécialisée des Nations Unies, estime qu'en 2010, seuls 77 millions d'Africains, soit seulement 9,6 % de la population du continent, ont eu accès à Internet depuis leur ordinateur. La croissance est malgré tout importante, car il n'y avait, en 2007, que 27 millions d'internautes africains. En 2009, seules la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et le Nigeria affichent des moyennes d'internautes largement supérieures à cette faible moyenne continentale. Mais à l'échelle mondiale, l'Afrique ne représente même pas un dixième des internautes d'Asie (755 millions, dont 450 millions de Chinois) et est largement distancée par les Etats-Unis (514 millions) et l'Europe (401 millions).
UNE LOGIQUE DE "COMPTOIRS"
Pour certains, le retard d'Internet en Afrique s'explique d'abord par les logiques économiques à l'ouvre dans les financements d'infrastructures. "Nous sommes dans une logique de capitalisme sauvage : les opérateurs n'investissent que lorsqu'ils sont sûrs de rentabiliser", prévient une source au sein du groupe France Télécom, sous le couvert de l'anonymat. "Avec un développement des câbles linéaire, uniquement le long des côtes, nous suivons une logique de comptoirs. Il n'existe même pas de concept d'un réseau continental qui interconnecterait les capitales africaines", déplore aussi Jean-Louis Fullsack, administrateur de l'ONG Coopération-Solidarité-Développement aux PTT. Pour cet ancien coordinateur de projet de l'UIT, la création d'un réseau d'interconnexion continental coûterait au moins 1 milliard d'euros.
Loin d'établir un maillage rationnel, la cartographie actuelle des câbles Internet sous-marins laisse apparaître, sur la côte ouest notamment, des doublons, voire des triplons. Le maillage répond aussi à des logiques d'opérateurs : le câble LION, qui passe par Madagascar, l'île Maurice et la Réunion, ne dessert que des zones où l'opérateur Orange est présent.
Pour un groupe français comme Orange, dont les services s'étendent de pays comme la Côte d'Ivoire ou Madagascar au Botswana en passant par la Guinée, l'Afrique constitue une zone de plus en plus stratégique. Ce marché représente près de dix millions de clients pour Orange (sur un total de plus de 183 millions) et une part de 2,5 milliards d'euros de son chiffre d'affaires (de 45,9 milliards d'euros en 2009). L'entreprise française a même récemment investi 20 millions d'euros dans des navires câbliers.
Mais d'autres grands groupes tentent aussi de s'imposer sur le continent africain, comme Vivendi, présent au Maroc, au Mali et au Gabon. Les opérateurs transnationaux comme le britannique Vodaphone ou l'indien Barthi tentent aussi de gagner des parts. Et seuls trois groupes africains semblent être encore en mesure de faire face à cette concurrence internationale : le sud-africain MTN, le nigérian Globacom et l'égyptien Orascom, toutefois en perte de vitesse. Ces acteurs "ont déployé des réseaux terrestres et veulent 'garder leur trafic' pour l'acheminer sur leurs réseaux internationaux et donc en récolter le maximum de revenus. C'est une variante à grande échelle mais très payante du 'roaming' (itinérance internationale)", analyse M. Fullsack.
Cette situation, dans laquelle les investisseurs dans les câbles sont aussi opérateurs sur le territoire africain, peut aboutir à des situations inextricables. "Si un pays n'a pas un opérateur dominant, la qualité de ses liaisons est déplorable. Les pays africains sont donc presque obligés de concéder à un opérateur dominant", dénonce une source anonyme. "Les gouvernements, financièrement dépendants, ont peu de poids par rapport aux opérateurs extérieurs, qui imposent leurs vues, alors que leur opérateur public national est démantelé par la déréglementation", résume aussi Jean-Louis Fullsack.
ESSOR DE L'INTERNET MOBILE ?
Avec un faible trafic entre les pays du continent, l'Afrique peine aussi à s'imposer dans les accords de peering (appairage) avec les grands fournisseurs d'accès internationaux. Car dans l'économie d'Internet, les partages de trafic gratuits ne se font qu'entre réseaux de taille égale. "Augmenter et garder le trafic local implique une politique d'hébergement et de création de points d'échange locaux", souligne Mme Chéneau-Loquay. Mais pour des raisons essentiellement politiques, ou économiques, le nombre de ces "points d'échange" demeure faible en Afrique. L'ultime difficulté concerne le "dernier kilomètre", c'est-à-dire l'arrivée du réseau jusqu'au client final, particulièrement délicate dans les zones rurales.
Tous ces problèmes sont-ils insolubles ? Si l'Internet fixe progresse difficilement, les réseaux de téléphonie 3G semblent pouvoir prendre le relais. Avec plus de 400 millions d'abonnements en 2010, l'Afrique utilise largement la téléphonie mobile. Et selon les dernières statistiques de l'IUT, 29 millions de personnes sont déjà abonnées à des services d'Internet à haut débit sur mobile en Afrique. Il n'y en avait que 7 millions en 2008... "Compte tenu du faible pouvoir d'achat de la majorité de la population, il est à prévoir que sous peu, l'essentiel du trafic Internet se fera à travers les réseaux mobiles plutôt qu'à travers les réseaux fixes", analyse le chercheur Boubakar Barry. Mais pour Jean-Louis Fullsack, si le mobile "constitue sans doute une 'chance' pour l'Afrique, (...) c'est une erreur de penser que cela signifie la fin du câble. Pour rendre accessibles les débits 3G aux utilisateurs, ce ne sont pas des réseaux radio, mais bel et bien de fibre optique qui sont nécessaires".
Laurent Checola